Textes à ne pas brûler (These are a collection of texts and poems I wrote when I was around 14. There are about one hundred of them and they are handwritten, I'm slowly rewriting some of them on a .txt file from time to time.) Sur la dune, il y a un trou. Et ce trou est profond. Une caverne plante son entrée. Tandis qu'en bas, des bouches sortent. La dune est verte, et , de loin, un seul arbre surplombe la verdure arborante. Au loin, une prison d'argent hurle. Ces décombres ne sont connues de personne et même les villes en sont absentes. Les terrains sont venus par nulle part. Là-haut, le ciel bannit le porcelet du château en ruines. Une cloche sonne. La serrure est ouverte et l’eau y est tombée. "Les chiens, comme tout autre animal, ne sont pas admis ici" déclare le vieux directeur, "seuls les hauts fonctionnaires de notre société ont le droit d'entrer". Seulement voilà, l'animal en question, une sorte de petit éléphant qui mange des insectes et qui a le poil velu, était un haut fonctionnaire de l'armée maritime, et, se trouvant dans l'incapacité de parler, ne pouvait se faire comprendre. « Mais voyons » dit-on, « ses exploits ont été reconnus par la terre presque entière ». Cet animal n'avait jamais tué personne et ne le regrettait pas car c'était en dehors de ses convictions. « Ça suffit » cria le vieux directeur « si cette bête continue à nous importuner, je la tuerai au dépens de son propriétaire ». Sur ce, il se munit d'un perche et poursuivit la bestiole ; celle-ci, apeurée, prit son bateau et voulut partir mais ce fut trop tard : la vieux directeur lui planta sa perche dans l'œuil ; l'animal tomba dans l'eau et y brûla. « Je l'avais prévenu, je l'ai fait, à présent, elle est morte » clama le vieux. A ce moment même, l'entreprise décida, après ce meurtre, de lui ôter toute responsabilité et qu'il ne serait plus vieux directeur, mais employé des postes. En apprenant cela, sa douleur fut telle qu'il se tira une perche dans la tête et pardonna tout. Mais ce fut trop tard, car l'animal gisait au fond des eaux. Le nabot était assis, il était vert, assez poilu, mais, malgré ses déformations et bodinages, tout de même assez élégant. « Oui, oui » affirma-t-il de sa voix criarde et maigre « Je sais... ». Le jeune homme blond, à côté de lui, lui, lui prêtait de temps en temps un regard, puis, dégoûté, regardait les prés, les grottes. Quoiqu'il avait plus de mal à regarder les grottes du fait de leur position : derrière lui. Deux ou trois autres personnes attendaient avec eux et s'appuyaient, lorsqu'ils en avaient un, sur leur bâton ; parmi eux, Valentinu, un jeune homme aux aspects marron-clair, déclara : -Je vais visiter la caverne. -Très bien... Continuait le nabot. Je sais... Quelques instants passèrent puis le nabot, qui continuait à interjecter, augmenta progressivement la durée de silence qu'il insérait entre chacun de ses arguments ; celle-ci était originellement d'une seconde. Le nabot termina par un relativement long et conclusif : -Bon... Le blond poussa un dernier soupir et Valentinu, le marron, sortit de la grotte. Les deux autres personnages, l'un rouge et l'autre feuillu, étaient des faux jumeaux. Le rouge était plus boursoufflé que le feuillu, ce dernier avait un chapeau pointu sur le côté, rappelant le pseudo-tricorne du marron. -Regardez, le voici ! La fumée qui s'agitait à l'horizon de cette sorte d'échiquier laissait deviner qu'un molosse s'approchait vivement. C'était la nuit, Fénus et Dorien étaient assis au milieu d'un gigantesque cage thoracique. D'un côté, derrière les os, un ravin planait sur la ville, les étoiles brillaient. Dorien, toujours allongé sur le dos, pensait. Le Magistral se retourna, les mains cachées derrière sa lourde cape grise, et s'avança vers eux, descendant les trois petites marches en demandant encore : « Alors ? Avez-vous assez réfléchi, que ferons nous de tout ceci ? » Alors que Dorien souriait, Fénus, tournant en rond sur le côté finit par lâcher : « On a rien demandé, pourquoi c'est sur nous que tout ça retombe ; on ne peut pas sortir vivre comme bon nous semble ?... » Le Magistral comprit qu'insister était inutile ; deux disciples forcés rouges s'avancèrent près du Magistral et celui-ci partit, en répétant une dernière fois ce qu'il attendait. Fénus et Dorien, sans parler, se penchèrent à la fenêtre. « Tu y crois, toi à cette histoire... ? » « Je sais pas... ». Le vieux monsieur chapeauteu avait prévu de quitter sa maison à 10h55, d'être près de l'épicerie à 11h01 et d'arriver à la gare à 11h05 pour prendre le train de 12h00. Cependant, il risquait de rater le train ; comme prévu, il s'était levé à 09h16, s'était préparé, avait suivi sa procédure d'heures comme il l'avait prévu, mais là, juste devant l'épicerie, voulant respecter l'horaire prévu et fixé, il ne pouvait et se refusait à aller plus loin. Sa montre était tombée en panne. Depuis un temps incompté, des engins, auxquels je n'accorde depuis toujours plus aucune importance, passent trop près de moi à une vitesse qui n'impressionne désormais plus personne. Pendant que j'attends, de nonchalantes babines coulent de mes joues. Je ne bouge pas, de peur que quelqu'un s'en aperçoive. Qui sait alors ce qu'il penserait de moi ? J'attends. Je regarde prudemment sous moi. On dit toujours que trop de chewing-gums mâchés noircis jonchent le sol. Ce n'est pas vrai ! Ici, il y en a très peu ; on peut même, à certains endroits, voir le sol au travers. Toujours intérieurement occupé à lire une bande dessinée de petit format, à la pagination inversée, intérieurement passionnante, mon regard inerte de connaisseur traduit l'attention on ne peut plus critique que je lui porte. Cela ne se continuera pas continuellement. Le train s'arrêtera et, judicieusement placé devant la porte, je n'aurai qu'à avancer machinalement de quelques pas pour y entrer. Je tombe ; rectification : le train n'était pas encore arrivé et le voilà seulement. Sous le regard inerte des passants connaisseurs, me voici à mon tour debout sur un rail, prêt à me faire déchiqueter dans moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Le conducteur du train freine vigoureusement. Contre toute attente, la vitesse moyenne du véhicule passe instantanément de trois cent kilomètres par heure à zéro. Bien évidemment, les passagers de celui-ci entament aussitôt une chorégraphie impromptue et intrigante. J'ai toujours été persuadé de l'exactitude du creux dans la croûte. J'aime à être persuadé de cette matérialisation de l'espace. J'ai des monuments vachement inclinés de la terre. Et elle devait mesurer au moins quatre mètres. Ils doivent tous peser au moins quatre. C'est énorme. Et transparent. La notion de rapport à la terre n'est qu'un prétexte, et révolutionnaire, du moins hypocrite. Juste en dessous, plus symbolique que fonctionnel, beaucoup. Je refuse d'utiliser des noms propres ou de me pencher sur l'incitable première lettre de cette phrase. Relirai-je ce cours. Le cube est l'équivalent tridimensionnel du carré, et cela est fort agréable, d'autant plus que cela s'arrête là. Forme géométrique, il fallait le dire par tradition, équivalent quadrature absente. Je m'amuse comme des petits crétins. Et je parle en anglais ! Avec exclamation. Fin des années cinquante. Des placements des déplacements placent, m'en démentent des plats. Car l'andre est une crête noire, et travaille comme tout bon prêt-à-dénoncer, sur la notion de ces riz. Fraîche y est. Va crever. Cet endroit me scie paix ni cet envers. Et vous ? Vous mettez en relation le spectateur ? Ça ne sent pas bon. J'avais cru voir l'un des airs. Et entendre une des hydratations. On part toujours du début de la spirale, qui fait fuir le temps. On la met en selle et on donne une pièce au mendiant, dans l'utopie de la vie moderne. Ce n'est qu'une question de choix si facile. Question de cabane et de bandes verticales qui en font deux. Bien entendu in situ. Bien vu intrinsèque. J'aime à pleuvoir des princesses. Peut-être peu voir, dès que ce lieu s'ouvrira. Mais Jo n'ira nulle part. Il est là et propre, nom d'un non. Temps réel, n'entrez pas sur le tableau blanc, il ne l'est pas. Notion. De quoi l'est moins. La notion, la fonction est importante. La cabane ne veut pas partir et c'est bien dommage. Vous aussi, vous dénoncez la fonction muséale dans votre cube ? Est-ce que ça vous fait geindre comme une sirène ? Portez plainte, plutôt que de gagner d'office. Un cric sert à soulever une plaque à pâte à mâcher. Tandis qu'un cri d'une plaque à manger. Des pneus comme des socles. Qui devient sculpture. J'ai trouvé cette voie. Romaine. Qu'elle est pratique et plaisante. Je m'y complais complètement. Vision très peu partielle d'un absurde retour dans la glace, figé par la peur récente d'avoir froid. Très froid, prison. Tasse lumineuse. Asseyez-vous et humez. Savourez cette tasse minutieuse. Savez qu'elle est ici. Et vers cette tasse-ci, plongez.